-
Martin Larralde authored
A vos pieds je suis né, mais vous m’avez perdu Mes feux ont trop précisé leur royaume; Mon trésor a coulé contre votre billot. Le désert comme asile au seul tison suave Jamais ne m’a nommé, jamais ne m’a rendu. Écartez-vous de moi qui patiente sans bouche : Le trèfle de la passion est de fer dans ma main. Dans la stupeur de l’air où s’ouvrent mes allées, Le temps émondera peu à peu mon visage, Comme un cheval sans fin dans un labour aigri. -- René Char, "Fureur et mystère"
c34f3f06
This project is licensed under the GNU General Public License v3.0 only.
Learn more